Ce beau et très grand pays qu'on appelle la Turquie !

Istanbul, ville aux milles couleurs, aux rues multiples, l'odeur des maïs grillés, une ambiance mélangeant l'Occident et annonçant le début de l'Orient.

Après avoir passé trois jours dans le quartier proche de la gare dans un petit hotel, ainsi qu'après avoir gouté les délices Turques, son hospitalité et sa générosité, nous nous appretons à prendre un train vers Ankara, la capitale.  Istambul et sa mélodie des Mueslins appelant plusieurs fois par jour, les adeptes à la prière. Leur voix, aidée par les micros s'étendent aux quatres coins de la ville.

Interlude : "Train Belgrade-Istanbul"

Les bras au dehors, défile le paysage sous nos yeux et sous les rails, brulent, presque fumant de chaleur. Les bras dehors, nous cherchons le peu d'air frais que le train propose. Accoudés aux fenetres, les discussions et les regards des passagers s'entremelent sans toutefois se déranger. Telle une harmonie, l'ensemble des voix et la réspiration du train se lient. " Tchouk, tchouk, tchouk "... Percussions, choc des rails et de la machine, choc de la vitesse et de la lenteur, parfois, quelques notes de musique se faufilent à travers les percussions, percutent cette machine presque vivante, respirante, odorante. Chaleur et sueur, rires, chant et lenteur, ont été le coktail savoureux d'un étrange non dérangeant, d'un train fameux reliant l'Ouest à l'Est, de Belgrade à Istanbul..

Derniers repas au ptit resto du coin et nous nous dirigeons vers la gare, pour prendre le train direction Ankara. A notre surprise la gare où nous sommes arrivée de Belgrade ne semble pas desservir Ankara, information que nous apprenons au dernier moment qui nous force à nous precipiter à la bonne gare à plus de 30 min de là où nous nous trouvons. et pour nous y rendre nous devons prendre un ferry traversant le canal du Bosphore. Le peu de temps qui nous reste nous oblige à prendre un taxi pour la gare.Nous passerons la nuit dans le train pour arriver le lendemain matin a Ankara, ville où nous devons faire les visas pour le pays suivant: Iran.

Dans le train, nous rencontrons Gùzin, femme turque qui vit désormais aux Etats-Unis. De passage en Turquie afin de rendre visite à sa famille à Ankara. Une discussion commence, à propos de notre voyage, de ses nombreux voyages passés et de son beau pays que nous apprécions de plus en plus. Et puis là, voyant qu'on avait fait des démarches de " couch- surfing " pour etre logé à Ankara, elle nous propose de venir dans sa famille, plus précisemment chez sa maman, le temps de faire nos démarches administratives. Nous passerons une journée à Ankara, à voir pour les visas et les pays que nous souhaiterions traverser. Et là, il faut dire que rien n'est simple. Plus on avance, plus on se rend compte de la difficulté des démarches : Cout des visas, attente longue, politique des pays compliqué (Arménie, Iran, Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan..où le visa ne dépasse pas 5 jours !!!!) Là le doute s'installe sur la route initialement prévue, impossibilité de marcher, impossibilité de faire du stop, budget et incertitude des visas sur place, chaleur oppressante.. Finalement , suite à une longue discussion et aux heures interminables à faire des recherches sur internet, nous prenons une décision fort difficile à prendre..

La suite dans un autre article..

Comments

[olive&mary]

Hey !
Nous partageons votre deception...
Rebondir pour mieus repartir.
Si un rebond vous porte jusqu'à Villars, pas besoin de frapper, la porte est ouverte.
Bises à vous 2 !!